Je vous parle aujourd’hui de la Composition d’un Cosmétique Conventionnel : Ce Qu’il Faut Savoir

Les cosmétiques conventionnels sont omniprésents dans les rayons des supermarchés, des pharmacies et des parfumeries… Pourtant, leur composition suscite de plus en plus de questions de la part des consommateurs soucieux de leur santé et de l’environnement. Dans cet article, nous décryptons les principaux ingrédients que l’on retrouve dans ces produits pour mieux comprendre leurs effets.

1. Les agents nettoyants et moussants : les tensioactifs

Les tensioactifs sont des composants essentiels des produits comme les shampoings, gels douche ou dentifrices. Ils permettent de nettoyer en piégeant les impuretés et en produisant une mousse attrayante. Parmi les plus courants :

  • Sodium Lauryl Sulfate (SLS) et Sodium Laureth Sulfate (SLES) : efficaces mais agressifs pour la peau, ils peuvent provoquer des irritations cutanées car ils sont très puissants. On les retrouve également dans les produits ménagers.
  • Cocamidopropyl Betaine : une alternative plus douce, mais allergénique .

2. Les conservateurs

Pour assurer la durée de vie des cosmétiques, des conservateurs sont nécessaires afin de limiter la prolifération des bactéries et moisissures qui sont dû à l’eau (90%). Les plus fréquemment utilisés incluent :

  • Parabens (Methylparaben, Propylparaben) : controversés pour leur potentiel perturbateur endocrinien.
  • Phénoxyéthanol : également pointé du doigt pour ses effets nocifs car perturbateur endocrinien.
  • Formaldéhyde ou libérateurs de formaldéhyde : encore présents dans certains produits, ils sont classés comme cancérogènes.
  • Methylisothiazolinone : perturbateur endocrinien et agirait sur les hormones œstrogènes, mais aussi sur la fonction thyroïdienne. Est en lien entre certains cancers hormonaux-dépendants (notamment celui du sein, de l’utérus, de la prostate et des testicules par exemple).

3. Les silicones et polymères

Les silicones (comme le Dimethicone ou le Cyclopentasiloxane) sont utilisés pour leur effet lissant et leur toucher soyeux, en particulier dans les soins capillaires et les crèmes. Cependant, ils sont non biodégradables et alourdissent les cheveux à long terme. Les silicones sont donc très polluants. On estime aujourd’hui qu’il lui faut entre 400 et 500 ans pour se décomposer. Ne pas l’utiliser en cosmétiques permet donc d’éviter de le retrouver dans nos eaux usées.

4. Les huiles minérales et paraffines

L’huile minérale connue par chacun d’entre nous sous les appellations comme la paraffine ou encore la vaseline, mais aussi sous les dénominations scientifiques comme : Ceresin (ceresin), Petrolatum (pétrole), Cera Microcristallina (cire de paraffine), Paraffinum liquidum (paraffine liquide), Mineral oil (paraffine fluide) ou encore Ozokerite (cire de terre)…

Issues de la pétrochimie, ces substances comme la Paraffinum Liquidum ou la Petrolatum créent un film occlusif sur la peau. Cependant, elles n’apportent aucun actif nutritif et leur extraction a un impact écologique important.

En effet, un film se créé après application, entrainant une mauvaise oxygénation de la peau et formant une barrière qui empêche les agents nutritifs et hydratants de passer. Ce phénomène est appelé «effet d’occlusion».

De plus, ce film est comédogène. Il limite l’écoulement naturel du sébum d’où l’apparition de boutons et de points noirs. A éviter en cas d’acné !

Les huiles minérales sont des mélanges complexes d’hydrocarbures qui peuvent contenir des composés aromatiques cancérogènes.

Elles représentent donc un risque de toxicité car elles peuvent être ingérées lorsqu’elles sont présentes dans les sticks, baumes et rouges à lèvres.

5. Les parfums synthétiques

Les parfums ajoutent une dimension sensorielle aux produits, mais contiennent des centaines de composants chimiques non listés individuellement. Certains, comme les phtalates, sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.

6. Les colorants

Utilisés pour rendre les produits plus attractifs, les colorants synthétiques (souvent identifiés par des codes comme CI 19140 ou CI 17200) sont irritants et sont d’origine pétrochimique.

7. Les actifs de synthèse

Certains actifs présents dans les produits anti-âge ou hydratants, comme les rétinoïdes ou les peptides de synthèse peuvent entraîner des réactions cutanées chez les peaux sensibles.

8. Les émulsifiants

Les alkylphénols proviennent de l’industrie pétrolière. Elles perturbent le système immunitaire.

Cela a des effets sur l’appareil reproducteur mâle et femelle, sur la production et la qualité des spermatozoïdes et sur la fertilité et le développement de cancers hormono-dépendants.

Les PEG sont des dérivés du pétrole très couramment utilisés.

Impact sur la santé et l’environnement

La présence de ces composés dans les cosmétiques conventionnels peut avoir plusieurs conséquences :

  • Sur la santé : risques d’irritations, allergies, perturbations hormonales, perturbateurs endocrinien, cancers…
  • Sur l’environnement : pollution des eaux par les microplastiques, silicones et autres composés non biodégradables

Alternates et choix éclairés

Pour éviter ces ingrédients controversés, optez pour des cosmétiques naturels et biologiques comme aux Ateliers de Sarah. Des cosmétiques à base d’huiles végétales, de beurres naturels, d’hydrolats et d’huiles essentielles qui offrent des solutions respectueuses de la peau et de la planète.

En conclusion, lire les étiquettes et préférer des formulations simples et naturelles permet de prendre soin de soi tout en préservant l’environnement. Les cosmétiques naturels représentent une excellente alternative pour répondre à ces enjeux.

Retrouvez nos produits :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *